« Moi tout seul ! » disent les enfants qui veulent faire les choses par eux-mêmes, expérimenter leur propre pouvoir sur le monde. Ils ne veulent plus que les adultes leur montrent comment s’y prendre. C’est une étape saine du développement, qui devrait conduire vers l’autonomie.
Mais qu’en est-il plus tard, une fois adulte ? Qu’en est-il quand être autonome ne suffit plus à nous assurer l’équilibre ?
Comme le dit Nicole Guédeney, pédopsychiatre spécialisée dans la théorie de l’attachement (et fervente adepte de la Communication Non Violente) : « La vraie autonomie, c’est de savoir ce qu’on peut faire tout seul et savoir aussi quand on a besoin d’aide ».
Et vous, comment vous comportez-vous quand vous êtes en difficulté ? Savez-vous demander de l’aide, du soutien ? Quelles sont vos réactions premières quand vous êtes en terrain inconnu ? Avez-vous tendance à faire tout seul ?
Moi j’ai attendu d’être vraiment mal pour me donner le droit de demander de l’aide. Je n’imaginais même pas que je pouvais consulter un psy.
Je me plaignais à mes amies de ma relation avec mon mari, je me plaignais à mon mari de mon manque d’intérêt dans mon boulot, mais… je continuais, courbant le dos, me repliant de plus en plus. Je ne voyais pas comment faire autrement. Je n’en avais ni l’énergie ni même l’idée. J’étais enfermée dans ma vie, je tournais en rond comme un hamster dans sa cage.
Ce sont parfois nos proches qui nous alertent sur la gravité de notre situation.
Parce qu’ils ont d’autres référentiels et qu’ils sont plus neutres, ils peuvent avoir du recul. Mais peut-on les entendre ? Quand on est empêtré dans le réseau complexe de nos émotions, de nos peurs, de nos désirs cachés, de nos loyautés, de nos dénis, de nos ambivalences… on ne voit rien, on survit et les jours passent.
S’ouvrir à un autre, poser des mots, être écouté vraiment, avec bienveillance, sans jugement, peut nous aider à reprendre confiance, à reprendre en mains notre vie. Se sentir compris ouvre une porte en nous, par laquelle peut entrer de la lumière, de la conscience, de l’espace.
Je suis là pour vous aider à clarifier votre situation, pour examiner ce qui vous bloque, remettre en question certaines croyances limitantes. Je vous accompagne sur quelques pas, dans la construction de votre vie. ça n’est pas de la dépendance, c’est accepter l’interdépendance et c’est seulement temporaire. Mon but est de vous redonner confiance en vous-même, pour retrouver votre autonomie.
Vous allez continuer le chemin, mais pas tout seul. Avec du soutien, car c’est votre besoin actuel.
(voir aussi l’article « Attache-moi« )
Frédérique Bricaud – Gestalt La Rochelle – Psychothérapie