S’occuper de soi, s’occuper de vous : c’est ce que je vous propose.
Et ça n’est pas égoïste, contrairement à ce qu’on pourrait en penser, de prime abord.
Cela peut même être un pré-requis pour pouvoir s’occuper des autres, de ses enfants, de son conjoint. Car lorsqu’on ne va pas bien, on ne vit pas bien et l’on ne donne pas le meilleur de soi.
S’occuper de soi, pour trouver sa place parmi les autres, dans l’interdépendance acceptée, assumée, qui n’est ni la dépendance ni l’indépendance, qui pourraient soit nous enfermer soit nous isoler. L’interdépendance c’est savoir ce qu’on peut faire seul et savoir demander de l’aide, dans un juste équilibre du donner-recevoir, c’est contribuer à l’épanouissement de soi et de l’autre. L’idéal, quoi !
« Parler avec vous, ça ne va pas résoudre mes problèmes : le chômage de mon mari, l’appartement trop cher, ma patronne psychorigide, mes enfants qui ne m’aident pas à la maison« , me disait ma première patiente.
Non, ça c’est sûr : nous n’avons pas changé tout ça, en parlant une heure par semaine. Mais au cours de ces deux années de thérapie, nous avons changé son rapport à tout ça, elle a pu découvrir de nouvelles façons d’y réagir. Et cela lui a permis de supporter cette tranche de vie difficile avec plus de détente, plus de confiance et moins de solitude désespérée. Elle a acquis plus de confiance en elle et a retrouvé l’énergie pour négocier un nouvel emploi, plus près de chez elle et mieux payé. Elle a pu déposer des poids du passé et je l’ai vue devenir plus légère, plus joyeuse. ça lui a permis de tenir jusqu’à l’annonce, au bout de 3 ans, de l’attribution de ce nouveau logement tant attendu.
S’occuper de soi c’est se prendre en charge, c’est donc continuer le travail… de toute une vie… Comme l’a écrit Jean-Paul Sartre en 1943 dans « L’Être et le Néant » :
« L’important n’est pas ce qu’on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu’on a fait de nous ».
C’est aussi compter moins sur l’autre pour combler nos besoins (parfois même en espérant qu’il devine nos demandes non formulées, voire non conscientes !). C’est pouvoir être disponible aux autres, justement parce qu’on est moins préoccupé de soi ou qu’on a un « espace pour s’occuper de soi », qui nous apporte de l’apaisement, du soutien, la certitude qu’on avance sur le bon chemin.
S’occuper de soi c’est aussi la base de la communication non violente qui prône, avant toute chose, l’empathie envers soi-même. Ce qui n’a rien à voir avec la complaisance mais qui demande un travail de chaque instant, pour être au clair sur ce qui nous traverse et sous-tend nos actes, nos réactions. Cela demande discernement, lucidité, franchise, humilité.
Dans son « Petit traité de vie intérieure », le philosophe Frédéric Lenoir nous rappelle que dès la Grèce antique Pythagore avait pour devise : « Plus que tout, respecte-toi toi-même. » C’est le point de départ d’une réelle ouverture aux autres. Et pour cela, il nous faut revenir à la célèbre maxime de Socrate :
« Connais-toi toi-même et tu connaîtrais l’univers et les Dieux« .
Ces philosophes nous invitent donc à une exploration personnelle, à un travail d’introspection, qui peut s’effectuer de différentes façons. La psychothérapie est un bon moyen de se connaître, de se développer, de « devenir pleinement humain ». Notamment en soignant ses blessures pour qu’elles interfèrent de moins en moins dans notre vie, dans nos relations.
Je mesure aujourd’hui l’impact de rentrer en relation à partir d’un manque ou à partir d’un plein.
En fait s’occuper de soi, c’est la seule possibilité que l’on a de changer quelque chose dans notre vie, puisque nous n’avons prise que sur nous-même (et encore…). La météo nous déçoit ? Notre responsable hiérarchique est un narcissique qui irrite tout le service ? Notre ado passe par sa (longue) phase de rébellion ? Quel pouvoir avons-nous sur tout ça ? Nos réactions habituelles nous donnent-elles satisfaction ? Pas toujours… Par contre nous pouvons observer, comprendre l’impact que tout cela a sur nous. En prenant conscience de nos émotions, de nos besoins sous-jacents, nous pouvons reconnaître notre responsabilité, donc retrouver du pouvoir, la possibilité d’agir avec plus de choix. Et c’est libérateur et gratifiant.
C’est ce travail que je vous propose de faire ensemble : s’occuper de vous, revenir à vous. C’est cela qui aura un impact sur votre vie, sur votre façon de vivre et probablement aussi sur votre entourage. Quoique… pour la météo, je ne promets rien !…
Frédérique Bricaud – Gestalt Paris 15 – Psychothérapie